Introduction :
Après la Révolution et l’ère napoléonienne, aucun régime politique ne parvient à s’installer durablement. Pourtant, les Français comptent participer toujours plus à la vie politique de leur pays. Comment la question du vote témoigne-t-elle des bouleversements politiques entre 1815 et 1870 ?
Entre 1815 et 1848, la France est une monarchie constitutionnelle (pouvoir royal limité par un texte qui l’oblige à gouverner avec une assemblée de députés, élue).
Pour voter, il faut payer un certain montant d’impôt (le cens). C’est ce que l’on appelle le suffrage censitaire. De plus, seuls les hommes le peuvent. Le vote est très limité (-1%) et n’est jamais vraiment secret.
Les Français veulent participer davantage à la politique de leur pays et se révoltent contre Charles X en 1830 (contre le retour de la Monarchie absolue) et en 1848 contre Louis-Philippe (élargir le droit de vote).
En 1848, la IIe République est proclamée. Les Français peuvent, normalement, voter pour leurs représentants et être élus.
Le Gouvernement instaure le suffrage universel masculin (tous les hommes peuvent voter) et cela augmente considérablement le nombre d’électeurs (26%).
Pourtant, deux limites existent : les femmes sont toujours exclues et il faut vivre depuis trois ans dans la même commune pour pouvoir voter (cela réduit le vote des ouvriers, très mobiles).
En 1851, Louis-Napoléon Bonaparte élu Président de la République pour 4 ans en 1848, réalise un coup d’Etat. Il conserve le suffrage universel masculin et organise des plébiscites. Il soumet au Peuple une question à laquelle il doit voter par « oui » ou par « non ». En 1852, il établit le Second Empire et devient Napoléon III.
Les Français votent plus souvent, mais le droit de vote n’est toujours pas démocratique :
- Les femmes sont toujours exclues (jusqu’en 1940)
- Les plébiscites laissent peu de choix (oui ou non)
- Les élections sont contrôlées
- L’Empereur propose des candidats officiels, pour qui il vaut mieux voter.
- Les libertés d’expression et de réunion sont limitées (on ne peut donc parler de politique librement)
Après la Révolution et l’ère napoléonienne, aucun régime politique ne parvient à s’installer durablement. Pourtant, les Français comptent participer toujours plus à la vie politique de leur pays. Comment la question du vote témoigne-t-elle des bouleversements politiques entre 1815 et 1870 ?
- Entre 1815 et 1848, un droit de vote extrêmement limité sous la monarchie constitutionnelle.
Entre 1815 et 1848, la France est une monarchie constitutionnelle (pouvoir royal limité par un texte qui l’oblige à gouverner avec une assemblée de députés, élue).
Pour voter, il faut payer un certain montant d’impôt (le cens). C’est ce que l’on appelle le suffrage censitaire. De plus, seuls les hommes le peuvent. Le vote est très limité (-1%) et n’est jamais vraiment secret.
Les Français veulent participer davantage à la politique de leur pays et se révoltent contre Charles X en 1830 (contre le retour de la Monarchie absolue) et en 1848 contre Louis-Philippe (élargir le droit de vote).
- En 1848, avec le retour de la République, le suffrage devient universel.
En 1848, la IIe République est proclamée. Les Français peuvent, normalement, voter pour leurs représentants et être élus.
Le Gouvernement instaure le suffrage universel masculin (tous les hommes peuvent voter) et cela augmente considérablement le nombre d’électeurs (26%).
Pourtant, deux limites existent : les femmes sont toujours exclues et il faut vivre depuis trois ans dans la même commune pour pouvoir voter (cela réduit le vote des ouvriers, très mobiles).
- Un droit de vote au service de l’empereur entre 1851 et 1870.
En 1851, Louis-Napoléon Bonaparte élu Président de la République pour 4 ans en 1848, réalise un coup d’Etat. Il conserve le suffrage universel masculin et organise des plébiscites. Il soumet au Peuple une question à laquelle il doit voter par « oui » ou par « non ». En 1852, il établit le Second Empire et devient Napoléon III.
Les Français votent plus souvent, mais le droit de vote n’est toujours pas démocratique :
- Les femmes sont toujours exclues (jusqu’en 1940)
- Les plébiscites laissent peu de choix (oui ou non)
- Les élections sont contrôlées
- L’Empereur propose des candidats officiels, pour qui il vaut mieux voter.
- Les libertés d’expression et de réunion sont limitées (on ne peut donc parler de politique librement)